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2004: Rénovation du complexe Arenberg et deux mentions spéciales

Le Prix du Quartier des Arts revient au projet Arenberg - Rénovation et construction de logements et bureaux rue d'Arenberg / rue de la Montagne.

Le projet primé s'inscrit dans un projet de réhabilitation d'un ensemble, situé à l'angle des rues de la Montagne et de la rue d'Arenberg, comprenant à la fois, rue d'Arenberg le complexe de bureaux (20.000 m2) construit en 1912 pour la Deutsche Bank par l'architecte berlinois Jessen, achevé après la guerre par l'architecte Dumont et la rénovation des établissements Wolfers érigés par Victor Horta en 1909 ainsi que, rue de la Montagne, la réhabilitation des maisons anciennes (XVIIe siècle) en commerces et logements (10.000 m2: 7.500 m2 logements, 2.500 m2 commerces) plus la construction d'un immeuble de logements en intérieur d'îlot.

Philippe Verdussen du bureau Archi 2000 a conçu cette réalisation, en a suivi les travaux exécutés pour le compte de la SA Almafin.


 

Le jury a également accordé une mention à la restauration de la vitrine et du magasin aménagés par Paul Hankar pour la chemiserie au 13 rue Royale.

Une des seules vitrines bruxelloises, conservée parmi les si nombreuses dessinées par Hankar.  Le grand châssis ouvragé de la vitrine a été redressé et la décoration intérieure a pu être restituée grâce à la documentation existante et à l'étroite collaboration entre la Cellule Patrimoine Historique de la Ville, la Direction des Monuments et des Sites de la Région et les recherches effectuées par l'Institut du Patrimoine Artistique.  La Ville propriétaire à travers la Régie Foncière a été maître de l'ouvrage.  Les travaux ont, en tant que bien classé depuis 1984, bénéficié des subsides prévus par l'ordonnance.


 

Le jury a également accordé une mention à la restauration de l’hôtel particulier rue des Comédiens 24 à 1000 Bruxelles.

Maison néo-Renaissance de 1898 due à l'architecte Albert Dumont.  Le bien a été classé dans sa totalité en 1994.  La richesse du décor était exceptionnelle, et tout particulièrement celui de la cage d'escalier et de l'atrium sur colonnes qui la jouxte.

L'association des anesthésistes européens (ESA) a pris le pari de racheter la maison en ruine en 2001.  La volonté de Monsieur Popovitch, executive director, assisté de l'architecte Nicolas Créplet, avec la collaboration de la Région de Bruxelles-Capitale ont permis de faire mentir les spéculateurs et de faire revivre ce patrimoine qui fait partie intégrante de l'histoire de la cité et ainsi contribuer à un projet de ville dans un quartier déstructuré.