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Bruxelles manque de perspectives

Publié le 11 mars 2019

Régulièrement, le débat sur les tours ressurgit, porté par la nécessité de densifier la ville.
La construction d’une tour fait chaque fois, avec raison, l’objet d’une étude d’incidence. L’impact d’une tour sur son environnement proche n’est en effet pas négligeable. Par exemple, l’ombre et le vent modifient bien sûr la qualité de vie aux alentours.
 
Un aspect de cette problématique qui est rarement pris en compte est celui de la modification des perspectives. Toutes les villes ont une skyline qui est modifiée chaque fois qu’une nouvelle tour est construite. Cette modification n’est pas nécessairement négative. Personne ne se plaindra de la construction de la tour de l’hôtel de ville au XVème siècle … ! Pensons par exemple aussi, chez nos voisins Parisiens, à l’effet structurant produit par les tours du quartier de la Défense, dans l’axe créé depuis le Palais du Louvre et les Champs Élysées. 
 
A Bruxelles, on pourrait se poser la question de la pertinence de tours dans l’axe des allées du parc de Bruxelles. La tour des Finances et les tours de Saint-Josse sont juste dans le prolongement de ces allées. De même, la vue sur le Palais des Académies depuis la place des Palais est gâchée depuis des années par deux étages d’un immeuble situé avenue des Arts.